Parce que chaque minute compte pour sauver une vie…

Nadine est tétanisée. La jeune fille de douze ans se tient debout à côté de sa mère Françoise sans comprendre ce qui lui arrive. Elle sait seulement que son papa Marc arrivera dans quelques instants avec la glace à la fraise qu’il lui avait promise. Tout autour d’elle, les gens ont commencé à s’agiter. Certains semblent aussi apeurés qu’elle. Elle ignore ce qui vient de se passer mais, au fond d’elle, Nadine ressent instinctivement que les prochains instants seront décisifs. Pour elle et pour sa maman.

La journée avait pourtant bien commencé à la maison et le temps était magnifique. Ses parents lui avaient promis qu’ils iraient tous les trois passer l’après-midi au festival de musique qui se tient durant toute la semaine en ville. Avant d’y aller, sa maman lui avait demandé de ranger sa chambre et Nadine s’était exécutée sans grande motivation mais en se réjouissant de passer l’après-midi au festival. En plus de la musique, il y aurait sûrement plein d’activités sympas et elle aurait sûrement droit à une glace à la fraise en guise de goûter. Mais depuis que sa maman gisait au sol à ses pieds, Nadine ne pensait plus du tout à sa glace à la fraise.

Elle et ses parents s’étaient rendus en bus jusqu’à l’entrée du festival. Le soleil tapait fort en cet après-midi et la foule des gens était dense. L’ambiance semblait joyeuse et un air de jazz se faisait entendre. De bonnes odeurs de guimauve se mélangeaient à celles du four à pizza. L’après-midi était parfaite. Il ne manquait plus que la glace à la fraise, sa glace préférée. Et dans quelques minutes, elle pourrait enfin l’avoir ! C’est en tout cas ce qu’elle croyait encore à ce moment.

Afin d’épargner à sa fille et à sa femme l’attente de la queue qui s’était formée autour du marchand de glaces, Marc, le papa, leur avait conseillé d’aller se mettre à l’ombre d’un arbre qu’il pointait du doigt pendant qui lui irait chercher la glace. Nadine était contente de ne pas devoir faire la queue. Sans crier gare, elle avait saisi la main de sa maman et se dirigeait avec elle vers l’arbre désigné par son père. Elle demandait à sa maman si, ce soir, elle pourrait regarder la télé avec elle et son papa.

« Maman, alors tu es d’accord que je regarde la télé avec papa et toi ce soir ? », sa mère n’ayant pas répondu la première fois, Nadine avait reposé la question. C’est à ce moment que Françoise lâcha la main de sa fille et qu’elle tomba à genoux, les yeux écarquillés et en se tenant la poitrine. Nadine croisa le regard de sa mère au moment où celle-ci tomba de tout son corps au sol et elle vit dans ses yeux un sentiment qu’elle connaissait aussi : la peur.

Nadine l’ignorait mais sa mère Françoise venait d’être foudroyée par une crise cardiaque. Du haut de ses 12 ans, la pauvre jeune fille était tétanisée et son père absent. Autour d’elle, les gens avaient pris conscience de ce qui se passait. Au fond d’elle, Nadine se rendait compte que la vie de sa maman était en jeu. Françoise venait de perdre connaissance. C’était une affaire de quelques minutes ! Soudain, Marc, son père, arriva en courant et s’agenouilla à côté de Nadine. Il tenta en vain de réanimer sa femme. En relevant la tête, il comprit qu’aucune ambulance ne pourrait jamais arriver ici à temps pour la sauver. Son regard croisa celui de sa fille de 12 ans qui lut dans les yeux de son père la même expression de peur qu’elle venait de voir dans ceux de sa mère. Nadine comprit que son père serait aussi impuissant qu’elle à sauver sa maman. Elle ne put retenir ses larmes et commença à pleurer en appelant sa maman.

Soudain, quatre mains se saisirent de Françoise pour la retourner sur le dos. Surprise, Nadine leva les yeux et aperçut deux sauveteurs, un homme et une femme qui parlaient entre eux tout en montrant une grande sérénité malgré l’urgence. Qui étaient-ils ? Qu’allaient-ils faire ? Et surtout, allaient-ils pouvoir rendre à Nadine sa maman ?  La femme releva le débardeur de Françoise et l’homme colla des patches sur sa poitrine. A quoi servaient ces patches, se demanda Nadine et pourquoi était-il écrit « CHRIS » sur leur polo jaune. Dans la tête de Nadine, les questions se bousculaient et le temps semblait s’être arrêté.

« Boum », un grand bruit ramena Nadine subitement dans la réalité. Les deux sauveteurs venaient d’envoyer une décharge électrique grâce au défibrillateur qu’ils avaient sur eux. En rebaissant les yeux sur sa maman, Nadine s’aperçut qu’elle reprenait sa respiration et qu’elle rouvrait les yeux.  D’abord, le regard de Françoise semblait à la recherche de quelque chose jusqu’au moment où elle le fixa dans celui de sa fille Nadine. A cet instant la jeune fille comprit que sa mère n’allait pas mourir et elle tomba dans ses bras.

Quelques instants plus tard, Nadine fit la connaissance des deux anges gardiens de sa maman, ces deux sauveteurs arrivés de nulle part pour la sauver d’une situation qui semblait sans espoir. L’homme s’appelait Andy, il était étudiant en médecine et avait seulement 10 ans de plus que Nadine. Elle, la femme, s’appelait Angela et était également étudiante en médecine. Angela, ça veut dire ange, se demanda Nadine en dévisageant la femme qui venait de sauver sa maman.

Ce jour-là, la maman de Nadine a été sauvée, car les organisateurs du festival avaient anticipé un tel incident. Ils avaient donc mandaté CHRIS Medical Services, un service de premiers secours qui intervient dès la première minute pour préserver les organes vitaux de Françoise et la sauver d’une mort certaine.  Sans la lucidité des organisateurs et sans la rapidité et le professionnalisme de CHRIS Medical Services, Nadine aurait perdu sa maman en ce samedi après-midi durant lequel elle attendait que son papa lui ramène une glace à la fraise.

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